Quête de sens et bien-être au travail ont un coût

Publié le 25/10/2019

Écoutez le podcast. Mathieu Perona, économiste et directeur exécutif de l’Observatoire du bien-être au CEPREMAP explique les conséquences financières induites par la quête de sens au travail.

3 questions à Mathieu Persona

Un salarié heureux est-il plus productif ? Peut-on estimer le coût de la quête de sens en entreprise ?

Indéniablement ! Et cela s’accompagne d’une satisfaction client plus élevée et d’un taux de turnover plus faible. À l’inverse, un salarié malheureux coûte cher via l’absentéisme et le désengagement, qui pèsent sur ses collègues (surcharge de travail,
perte de confiance, etc.).

 

Où et comment investir en matière de quête de sens au travail ?

Pour mesurer un effet, toute action doit s’inscrire dans un ensemble. Néanmoins, parmi les mesures ayant fait leurs preuves et méritant un investissement, nous avons les feed-back continus, la flexibilité du temps de travail, l’accès aux formations et l’explication de ses tâches et objectifs à chaque collaborateur, dans une volonté de dialogue clair et fluide.

 

Quelle importance accorder aux mesures de “confort” dans la stratégie de quête de sens ?

Il faut les distinguer. L’aménagement des locaux est un levier puissant si les salariés participent à sa conception. Les actions plus légères (cours de sport, fruits à volonté) sont intéressantes si elles s’inscrivent dans une stratégie d’équilibre physique et mental (limite des horaires, des e-mails, etc.).

 

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