Ces réflexes digitaux permettent gain de temps et de productivité : ils facilitent les échanges d’information, réduisent le nombre de réunion, et accélèrent les processus de décision. En 2017, 65 % des cadres — contre 30 % en 2014 — utilisent ainsi directement leur smartphone pour échanger des messages textes sur des applications comme Hangouts, Viber, WhatsApp*; et 64 % considèrent que les nouvelles technologies de communication contribuent à améliorer la qualité de vie au travail**.
Mais ces pratiques numériques positionnent les millennials vers des rapports au temps, à l’espace et à l’information différents. Ils sont dans l’immédiateté, ce qui a pour conséquence de moins anticiper. Ils sont dans l’ubiquité : multiplient les tâches et les dossiers.
De nouvelles attitudes sont à appréhender durant les recrutements et au sein de l’entreprise : FOMO, ghosting, nomophobie, zapping, dépendance, baisse de concentration, abolition des frontières entre vie personnelle et professionnelle, etc. L’enjeu se porte donc désormais sur la bonne communication des attentes de chacun pour désamorcer/renforcer les échanges et pérenniser la confiance.
Près de 8 cadres sur 10 consultent leurs communications professionnelles pendant leurs weekends ou vacances : 78 % d’entre eux pour s’assurer qu’il n’y a pas de problèmes en leur absence, 65 % pour éviter d’être débordés à leur retour, et enfin 24 % pour ne pas manquer d’éventuelles opportunités.
Source : Sondage IFOP, Les Cadres et l’hyperconnexion, Juillet 2017
75 % des cadres considèrent que des règles de limitation des outils numériques hors du temps de travail devraient être mises en place par leur entreprise.
Source : Enquête Éléas, Pratiques numériques des actifs en France, octobre 2016
*Étude CGE, ARCEP, Agence du numérique, Baromètre du numérique (17 e édition), réalisé par CREDOC, juin 2017
**Sondage IFOP, Les cadres et l’hyperconnexion, Juillet 2017