3 QUESTIONS À JUSTINE CHABANNE
Quels sont d’après vous les principaux écueils de la gestion des compétences, telle qu’on la connaît aujourd’hui ?
Aujourd’hui, la gestion des compétences est mise en place car elle doit être faite et non parce qu’elle peut être bénéfique pour le collaborateur comme pour l’organisation. On cherche à supprimer les causes des échecs et à voir comment améliorer les choses, mais on se projette trop peu sur ce qui fonctionne. Cela manque de sens pour beaucoup d’acteurs de l’entreprise.
Quels sont à vos yeux les objectifs que la gestion des compétences doit atteindre ?
Elle doit permettre au collaborateur de sortir engagé avec des perspectives de développement, de sentir qu’il est considéré et qu’il va pouvoir façonner son métier à son image pour performer et être bien dans ce qu’il fait. Cela pour un gain de productivité
qui touche son management et l’organisation dans son ensemble.
Comment la psychologie positive permet-elle de répondre à ces objectifs et de contourner les écueils des méthodes actuelles ?
La psychologie positive est une science permettant de renforcer le caractère individualisé de l’évaluation. On cherche à comprendre les facteurs de réussite pour renforcer et généraliser l’utilisation des forces du collaborateur, ce qui accroît son engagement et sa motivation.
Propos recueillis en janvier 2019.