“Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022”
Jeudi 12 juillet 2018, Muriel Pénicaud, ministre du Travail, et Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des Personnes handicapées, ont signé l’engagement national “Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022”. L’ambition affichée : “L’emploi direct pour construire l’entreprise pour tous, c’est-à-dire l’entreprise qui intègre toutes les différences, y compris les personnes handicapées.”
Pour quels résultats attendus ?
À travers ce plan national, le gouvernement vise la création de 40 000 emplois supplémentaires pour les personnes en situation de handicap d’ici 2022. L’objectif est de réduire leur dépendance vis-à-vis des aides de l’État mais également d’accroître les performances économiques des entreprises.
Dans le cadre de ce plan, des contrats expérimentaux ont été mis en place : le CDD Tremplin par exemple, qui donne aux entreprises adaptées volontaires la possibilité d’accompagner et de former des personnes en situation de handicap pendant 24 mois maximum. Autre dispositif : l’entreprise adaptée de travail temporaire (EATT), qui vise une augmentation des aides publiques de près de 500 millions d’euros pour accompagner le développement du travail adapté.
D’autres initiatives publiques en faveur d’une meilleure inclusion
Le plan “Cap vers l’entreprise inclusive 2018-2022” n’est pas une initiative isolée. Des efforts ont par exemple été faits en matière de formation : les personnes en situation de handicap et les personnels des Établissements de service d’aide par le travail ont vu passer leur compte personnel de formation de 500 à 800 euros. Par ailleurs, le système d’obligations des employeurs* a été simplifié et renforcé. Désormais, tous les types d’emploi seront pris en compte (stages, intérim, alternances, contrats aidés, etc.) pour permettre aux entreprises d’intégrer plus facilement des personnes en situation de handicap, et faire tomber leurs appréhensions. Cette obligation a été généralisée à tous les employeurs, y compris aux TPE/PME.
* Loi du 10 juillet 1987 obligeant les organisations de plus de 20 salariés d’employer au moins 6 % de travailleurs handicapés.